Ventilation

 
 
 

(31) - Qu’est qu’un Cdep ?

Réponse

Le Cdep est un coefficient multiplicateur appliqué aux débits d’hygiène pour tenir compte du dimensionnement des équipements (contraintes de dimensionnement de l’installation de ventilation telle que gamme de produits et la dispersion des caractéristiques de composants.) Le Cdep de référence de 1.1 correspond aux composants autoréglables certifiés, le Cdep de 1.0 correspond aux composants hygroréglables certifiés, la valeur par défaut est pénalisante : Cdep de 1.25 pour encourager les industriels à la certification.

RT2005 - Méthode de calcul Th-CE - méthode Th-C - Chapitre VIII : Calcul des débits d’air


(32) - Que dit la RT 2005 sur la ventilation naturelle ?

Réponse

Les dispositifs de ventilation naturelle par conduits sont pris en compte dans le calcul du C. Les pertes thermiques engendrées par les débits excédentaires « non contrôlés » sont cependant difficiles à compenser pour atteindre l’exigence globale.


(33) - Qu’est qu’un Cfres ? Le Cfres est un coefficient multipli

Réponse

Le Cfres est un coefficient multiplicateur sur les débits pour tenir compte des pertes aérauliques des réseaux. Pour les systèmes de ventilation mécanique :

  • le Cfres de référence de 1.05 correspond à une étanchéité de classe A pour une VMC classique ;
  • ou à une valeur par défaut si le réseau est à basse pression (moins de 20 Pa).

Par convention, si les conduits sont rigides et tous équipés d’accessoires à joints de classe C le réseau peut-être pris en classe A.

Dans le cas ou la classe de réseau prise en donnée d’entrée est B ou C, seule une mesure de perméabilité à l’air du réseau installé sur site permet de justifier de sa classe d’étanchéité.

RT2005 - Méthode de calcul Th-CE – Méthode Th-C – Chapitre VIII : Calculs des débits d’air


(34) - La RT 2005 demande t-elle une réduction des débits d’hygiène (références) ?

Réponse

La RT ne modifie en rien les débits d’hygiènes. L’objectif de la RT est de limiter les déperditions énergétiques par renouvellement d’air en agissant sur l’ajustement en fonction de l’occupation (temporisation, asservissement au taux d’humidité…), en récupérant l’énergie thermique rejetée, en étanchant les réseaux, …


(35) - Quel est le coefficient de réduction des débits en non résidentiel (Crdnr - §8.2.3.2 tableau 18) de référence pour les locaux autres quel les salles de réunions (Art 24) ?

Réponse

L’arrêté ne précise pas de valeur du coefficient crdnr de référence pour les locaux autres que les salles de réunion. La valeur du coefficient crdnr est fixée à 1 dans ce cas.


(36) - En référence pour les locaux autre que d’habitation, la puissance de ventilateur de 0.3 Watt/(m3 /h) correspond-elle à un ou 2 ventilateurs (soufflage / reprise)?

Réponse

La référence est un système double flux avec un ventilateur de souffalge et un ventilateur d’extraction. La puissance de 0.3 W/(m3/h) s’applique à chaque ventilateur.


(37) - Comment est prise en compte le conduit shunt / ventilation naturelle ?

Réponse

On définit pour chaque conduit shunt comprenant un conduit collecteur avec des départs individuels de hauteur d’étage par un conduit équivalent de section Acond, de périmètre Percond du collecteur, de hauteur hcondeq égale à la différence d’altitude entre le débouché d’extraction et la moyenne des hauteurs entre la bouche d’extraction la plus haute et la bouche d’extraction la plus basse, plus la hauteur conventionnelle de la bouche par rapport au sol.

La bouche d’extraction équivalente a pour module la somme des modules des bouches raccordées au conduit. Si la bouche est à deux caractéristiques, on applique une caractéristique moyenne pondérée par les temps d’ouverture à l’identique du Tableau 17. La valeur par défaut est prise égale à 1.15 fois la valeur déclarée. Les fuites du conduit sont ajoutées au module de la bouche.


(273) - Comment interpréter l’expression « usages nettement différents » de l’article 45 de l’arrêté du 24 mai 2006 ? (6 février 2014)

Réponse

Du point de vue de la réglementation thermique, dès lors que le rythme d’occupation et donc d’intermittence de fonctionnement de la ventilation de locaux sont différents, la ventilation de ces locaux doit être assurée par des systèmes indépendants : les débits de ventilation et leur évolution doivent être réglables séparément.

L’article 45 de l’arrêté du 24 mai 2006 s’applique à l’échelle des zones d’usages de la réglementation thermique, et non local par local. On considère que des locaux ont des occupations, des usages ou des émissions de polluants différents s’il s’agit de zones d’usages différents au sens de la RT. La réglementation d’hygiène peut cependant être plus restrictive et prévoir d’autres exclusions. C’est alors à l’applicateur d’identifier ces cas.

Exemple : traiter des sanitaires et des salles de classe par la même centrale de ventilation est donc autorisé.

Réf : article 45 de l’arrêté du 24 mai 2006.