Refroidissement

 
 
 

(188) - Comment traiter, dans le calcul réglementaire sur un logiciel d’application, une génération qui ne fait pas partie du projet de construction ou de rénovation, mais qui alimente un ou des bâtiments de ce projet ? (mise à jour le 12/12/2012)

Réponse

« Si une génération de chaleur et/ou de froid, hormis celles considérées comme étant du type réseaux de chaleur (cf. « question réponse spécifique ») n’est pas intégrée à une opération de construction ou de rénovation, mais qu’elle alimente cette opération, alors elle doit être décrite, dans le calcul réglementaire, le mode de description dépendant de la réglementation qui s’applique à l’opération.

On entend ici par intégrée, le fait que la génération fasse partie du permis de construire dans le cas d’un bâtiment neuf soumis à la RT2005 où à la RT2012, ou fasse partie du permis de construire, de la déclaration préalable des travaux ou des devis et des passations de marchés dans le cas d’une opération de rénovation soumise à la RT existant.

Le mode de description des caractéristiques est le suivant :

Réglementation Statut de la génération Description
Existant par éléments inchangée ou changée hors champs réglementaire
Existant global inchangée ou rénovée avant / changée (*) valeurs par défaut ou valeurs initiales / valeurs du projet
RT2005 inchangée (***) ou rénovée / changée (*) valeur de référence / valeurs du projet
RT2012 inchangée ou rénovée / changée (*) valeurs par défaut RTex ou initiales / valeurs du projet

(*) Bien que la génération ne fasse pas partie du projet elle peut être intégrée à une autre opération de construction ou de rénovation.
(**) Il est nécessaire de connaître le sort de la génération.
(***)Ce point confirme que, en RT2005 lorsqu’un bâtiment neuf ou une extension sont alimentés par une génération existante, celle-ci doit être décrite comme une génération de référence.

La puissance nominale de la génération à considérer peut être déterminée de deux façons :

  • préférentiellement au prorata des besoins (chauffage ou eau chaude sanitaire selon les fonctions assurées par la génération) du bâtiment modélisé par rapport aux besoins de l’ensemble des bâtiments alimentés par cette génération. La méthode à utiliser pour déterminer ces besoins est laissée à la libre appréciation de l’applicateur ;
  • au prorata de la surface du bâtiment par rapport à la surface totale desservie (on entend ici par surface la surface SHON ou SHONRT soumise à l’application de la réglementation thermique) si la détermination des besoins n’est pas réalisable pas l’applicateur.

Si la génération est intégrée à une opération de construction ou de rénovation alors elle est décrite avec ses caractéristiques propres. On pourra s’aider, pour cette description, de la modélisation détaillée dans cette « question réponse »


(192) - Comment traiter, dans le calcul réglementaire sur un logiciel d’application, une génération appartenant à une opération de construction ou de rénovation dans un cas mixte ? (mise à jour le 12/12/2012)

Réponse

Tout d’abord, il convient de préciser ce que l’on entend par cas mixte.
Cette méthodologie est applicable notamment aux cas suivants :

  • génération non intégrée à un projet de construction ou de rénovation mais alimentant un ou des bâtiments de ce projet ;
  • génération commune à des parties de bâtiments existants et des parties de bâtiments neufs ;
  • chaufferie commune à deux bâtiments, l’un soumis à la RTexistant élt/élt, l’autre à la RT globale ou à un bâtiment unique mais dont une partie est soumise à la RTexistant élt/élt, l’autre à la RT globale (ex. bâtiments de date d’achèvement mixte avant/après 1948) ;
  • génération alimentant un bâtiment dont une partie seulement est soumise à labellisation (ex. bâtiment mixte logements-bureaux) ;
  • génération alimentant un bâtiment existant rénové partiellement (modélisation de la partie rénovée uniquement – cf. fiche d’application « Précisions sur l’application des 2 volets de la RT des bâtiments existants ».

Il convient de vérifier que cette génération ne peut pas être considérée comme un réseau de chaleur au sens de la réglementation thermique (cf « question réponse spécifique »). Si la génération peut être considérée comme un réseau de chaleur au sens de la réglementation thermique, alors la méthodologie ci-dessous ne s’applique pas.

La méthodologie de description à suivre est alors la suivante :
La modélisation dans les logiciels d’application de la génération d’un des bâtiments du projet doit donc être réalisée de la manière suivante :

  • la puissance nominale de la génération :
    • elle est déterminée préférentiellement au prorata des besoins (chauffage ou eau chaude sanitaire selon les fonctions assurées par la génération) du bâtiment modélisé par rapport aux besoins de l’ensemble des bâtiments alimentés par cette génération. La méthode à utiliser pour déterminer ces besoins est laissée à la libre appréciation de l’applicateur ;
    • si la détermination des besoins n’est pas réalisable pas l’applicateur, la puissance nominale à utiliser peut alors être calculée au prorata de la surface du bâtiment par rapport à la surface totale desservie (on entend ici par surface la surface SHON soumise à l’application de la réglementation thermique).

Les autres éléments (rendement du générateur, pertes à l’arrêt, puissance des auxiliaires, etc …) de la génération sont prises égales à celles de la génération à modéliser, ceux-ci étant, pour certains, proportionnels à la puissance nominale du générateur (puissance des auxiliaires).

Tableau récapitulatif :

Position de la génération Statut de la génération Description
Partie rénovée RTex élt/élt inchangée / changée valeurs par défaut ou valeurs initiales / valeurs du projet ou valeurs par défaut
Partie rénovée RTex élt/élt inchangée ou rénovée avant / changée valeurs par défaut ou valeurs initiales / valeurs du projet ou défaut
Partie neuve RT2005 neuve valeurs du projet
Partie neuve RT2012 neuve valeurs du projet

(247) - Comment traiter un projet dont certains locaux sont de catégorie CE1 et d’autres CE2 ? (8 Avril 2013)

Réponse

Dans une même zone d’usage, lorsque des locaux sont classés en catégorie CE1 et d’autres locaux sont classés en catégorie CE2, il faut définir deux groupes dans la zone, l’un de catégorie CE1 et l’autre de catégorie CE2 (Chapitre 1.2.3 méthode Th-BCE).

Pour déterminer si un local est de catégorie CE2 au sens de la réglementation thermique (définition en annexe III des différents arrêtés), vous devez :

  • définir pour chaque baie sa classe propre d’exposition (BR1, BR2 ou BR3) ;
  • pour le local, si des baies d’un même local ont des expositions différentes, vous devez considérer que toutes les baies ont la classe d’exposition la plus élevée, donc BR2 préférentiellement à BR1 et BR3 préférentiellement à BR1 et BR2.

Enfin l’éventuel classement du local en catégorie CE2, sera liée aux autres exigences (usage, zone climatique, altitude) de la définition « Catégories CE1 et CE2 » de l’annexe III des arrêtés du 26 octobre 2012 et 28 décembre 2012.