Bâti
(18) - Qu’est-ce que du vitrage peu émissif, du vitrage à isolation renforcée (VIR) ?
Un vitrage peu émissif (ou VIR) est un double vitrage avec un traitement de surface sur la face 2 ou 3 (faces internes entre les 2 vitres). Ce traitement réduit considérablement l’émissivité en infra rouge de cette face rendant le vitrage moins déperditif. VIR est une dénomination commerciale.
(19) - Comment appliquer la démarche d’étanchéité à l’air ?
La RT 2005 prévoit l’agrément de référentiels de qualité de l’étanchéité à l’air des bâtiments. En appliquant ce référentiel, le constructeur peut retenir la valeur du référentiel au lieu de la valeur par défaut. Des constructeurs de maisons individuelles préparent actuellement des dossiers d’agrément dans ce sens. Une autre possibilité est celle déjà proposée dans la RT 2000 qui consiste à effectuer des mesures de perméabilité à l’air à la réception des ouvrages. Ce mode de justification commence à être employé par les entreprises dès lors qu’il est demandé dans les marchés. Le matériel de mesure existe sur le marché ainsi que les prestataires spécialisés.
(20) - Pour quelle raison le Ubât base remplace-t-il le Ubât ref dans la définition du garde fou de l’isolation globale de l’enveloppe ?
La RT2005 a introduit un garde fou global sur l’isolation. (+20% en MI, +25% en Col). Ce garde fou est exprimé par rapport à Ubâtbase. Le Ubâtbase est calculé comme un Ubâtref, mais avec la surface des baies du projet et non pas la surface de référence (1/6 Sh pour l’habitat). Les projets qui ont de grandes surfaces vitrées ne sont donc pas pénalisés pour leurs déperditions plus fortes que celles du bâtiment de référence dès lors que le niveau d’isolation de ces parois ne s’éloigne pas des niveaux de références par paroi.
(21) - A-t-on intégré le changement climatique ?
La RT 2000 a introduit pour la première fois une exigence de limitation de l’inconfort d’été en intégrant une perspective plausible d’échauffement de nos climats pour le prochain siècle. La RT 2005 renforce cette exigence. La réglementation se doit d’anticiper car on construit des bâtiments pour une très longue durée.
(22) - Comment est défini un logement traversant ?
Un logement est traversant si ses baies ne sont pas placées à plus de 75% sur la même façade.
(23) - Le 1/6 de la surface habitable pour l’habitat est-il la surface minimale des baies ?
Pour avancer vers la définition d’une consommation de référence sous forme de ratio unique, la RT2005 a cherché à réduire la dispersion des consommations de référence pour une même surface. En fixant des références en résidentiel pour la surface, l’orientation des baies, et l’inertie, la RT2005 fixe une référence de conception bioclimatique performante de bâtiment. Le ratio de 1/6 n’est pas une règle thermique de conception. Le projet peut être librement plus ou moins vitré que cette référence.
(24) - Peut-on définir simplement le coefficient Ujn ?
Ujn désigne le coefficient de déperditions « jour – nuit » d’une baie. C’est la moyenne entre le Uw de la baie nue (jour) et le coefficient de déperdition de la baie avec son volet en place (nuit).
(25) - Pourquoi il y a t’il un gain énergétique pour l’absence de masques ?
La RT 2005 a introduit une référence pour les masques lointains (hauteur moyenne de 20°). Le principe d’équité et de simplicité de la RT2000 a été remplacé par le principe de convergence de la consommation de référence. L’absence masque est donc valorisée.
(26) - Quelle est l’orientation de référence des masques lointains à prendre pour les baies horizontales (Art 14) ?
Pour les baies horizontales, on prend en référence une orientation nord pour les masques lointains.
(27) - Comment déterminer les surfaces de baies de référence dans le cas d’un bâtiment ayant des usages d’habitation et autre que d’habitation en particulier un Immeuble résidentiel avec des commerces au rdc – cas très courant (Art 12) ?
Il faut calculer au préalable la surface des façades correspondant à l’usage d’habitation et celle correspondant aux usages autre que d’habitation. On utilise ces valeurs pour déterminer les surfaces de baies de référence pour chaque zone distinguant l’usage d’habitation des autres.
(28) - Où trouver les valeurs de Taux de transmission lumineuse de baie ? Quelles sont les valeurs couramment rencontrées ? Disposera t-on par la suite de règle Th L ?
La valeur à retenir est celle relative à l’ensemble du bloc baie, avec un ratio du type rapport (surface au clair)/(surface en tableau) au même titre que le facteur solaire. La valeur de Tl est fournie par les industriels pour les vitrages.
Les règles Th-L sont en prévision d’élaboration.
(29) - Comment contrôler le garde fou d’une paroi sur sous sol alors qu’on ne calcul pas de b mais un Ue ?
Pour le cas d’une paroi sur sous sol, on connaît le coefficient U et le coefficient Ue. On considère que le coefficient b = Ue/U.
Pour tous les cas, où on ne calcule pas de coefficient b mais un coefficient Ue, on considère pour l’application de l’exigence minimale que b= Ue/U.
(221) - Dans le cas d’une opération mixte comportant un usage tertiaire en RDC et des logements en étages, quel coefficient b utiliser pour la paroi entre logements et tertiaire ?
La possibilité de considérer b = 0,2 n’a de sens que si les locaux tertiaires sont chauffés (au sens de la réglementation thermique – cf. annexe 3 des arrêtés d’application des réglementations) mais par intermittence, ce qui est généralement le cas pour les usages autres que d’habitation. En effet, dans ce cas la nuit la température peut descendre en dessous de la consigne mais reste néanmoins largement supérieure à la température extérieure.
Si les locaux adjacents aux logements sont non chauffés (au sens de la réglementation thermique), cette valeur ne s’applique pas, il faut faire un calcul du coefficient b selon les règles Th-Bat.
Si les locaux adjacents aux logements sont livrés sans équipements de génie climatique, cette valeur ne s’applique pas non plus, il faut faire un calcul du coefficient b selon les règles Th-Bat.