Chauffage

 
 
 

FAQ RT2012 244 - Qu’est-ce que la variation spatiale d’un émetteur ? (8 Avril 2013)

Réponse

La variation spatiale caractérise l’imperfection de l’émetteur en matière d’homogénéité de la température d’un local (différence entre la température dans la zone d’occupation et la température moyenne du local). Elle permet de prendre en compte les différences de performances des émetteurs concernant la stratification de la température intérieure et les parts convective-radiative de chaque émetteur.

Dans le calcul du Bbio (pour lequel on s’intéresse uniquement au bâti), la variation spatiale de l’émetteur en chauffage et refroidissement est prise nulle (réf. Chapitre 10.1.3.1.1 méthode Th-BCE).

Dans le calcul de consommation (Cep), cette valeur dépend de la classe de l’émetteur (réf. Chapitres 10.1.3.2.1 et 10.1.3.2.2 de la méthode Th-BCE) .Ces variations spatiales viennent alors s’ajouter aux consignes de température initiales pour le calcul des besoins (réf chapitre 10.1.3.3 de la méthode Th-BCE).


FAQ RT2012 281 - Les appareils indépendants de chauffage à bois non-équipés d’un dispositif de régulation automatique en fonction de la température intérieure peuvent-ils être installés dans des bâtiments soumis à l’application de la RT2012 ? (5 mai 2014)

Réponse

Les conditions dans lesquelles les appareils indépendants de chauffage à bois équipés ou non d’un dispositif d’arrêt et de régulation automatique en fonction de la température intérieure sont décrites dans une fiche d’application spécifique qui est disponible ici.


FAQ RT2012 319 - Quelle longueur de réseau chauffage, froid ou ECS saisir dans le moteur réglementaire ? (juin 2016)

Réponse

Pour chacun des postes de consommations (chauffage, froid, ECS), il existe deux niveaux de distribution :

  • une distribution intergroupe, qui comprend le(s) réseau(x) de distribution collectifs reliant la production de chaleur ou de froid aux différents étages ou locaux du (ou des) bâtiment(s). Il peut exister des bâtiments sans distribution intergroupe ;
  • une distribution du groupe, correspondant au(x) réseau(x) de distribution compris entre les émetteurs du groupe et les distributions intergroupes. Au moins un réseau de distribution du groupe est toujours associé à tout émetteur hydraulique.

Exemples : une Maison Individuelle équipée de radiateurs reliés à une chaudière n’aura que des distributions du groupe. Un logement collectif avec une production d’ECS collective aura des distributions du groupe et au moins une distribution intergroupe.

Pour le chauffage ou le refroidissement, que ce soit pour le niveau « distribution du groupe » ou le niveau « distribution intergroupe », la longueur à saisir pour les réseaux est la longueur totale du réseau, soit l’aller et le retour.

Pour l’ECS, il faut saisir :

  • pour la distribution du groupe, la longueur totale de la distribution d’ECS (qu’elle soit dérivée ou hydrocablée) ;
  • pour la distribution intergroupe, la longueur totale du réseau (c’est-à-dire l’aller si la distribution est tracée, l’aller et le retour si la distribution est bouclée).

FAQ RT2012 320 - Comment traiter, dans le calcul réglementaire sur un logiciel d’application, une génération appartenant à une opération de construction ou de rénovation dans un cas mixte ?

Réponse

Tout d’abord, il convient de préciser ce que l’on entend par cas mixte.

Cette méthodologie est applicable notamment aux cas suivants :

  • génération non intégrée à un projet de construction ou de rénovation mais alimentant un ou des bâtiments de ce projet ;
  • génération commune à des parties de bâtiments existants et des parties de bâtiments neufs ;
  • chaufferie commune à deux bâtiments, l’un soumis à la RTexistant élt/élt, l’autre à la RT globale ou à un bâtiment unique mais dont une partie est soumise à la RTexistant élt/élt, l’autre à la RT globale (ex. bâtiments de date d’achèvement mixte avant/après 1948) ;
  • génération alimentant un bâtiment dont une partie seulement est soumise à labellisation (ex. bâtiment mixte logements-bureaux) ;
  • génération alimentant un bâtiment existant rénové partiellement (modélisation de la partie rénovée uniquement – cf. fiche d’application « Précisions sur l’application des 2 volets de la RT des bâtiments existants ».
  • Il convient de vérifier que cette génération ne peut pas être considérée comme un réseau de chaleur au sens de la réglementation thermique (cf « question réponse spécifique »). Si la génération peut être considérée comme un réseau de chaleur au sens de la réglementation thermique, alors la méthodologie ci-dessous ne s’applique pas.

La méthodologie de description à suivre est alors la suivante :

La modélisation dans les logiciels d’application de la génération d’un des bâtiments du projet doit donc être réalisée de la manière suivante :

  • La puissance nominale de la génération :
    • elle est déterminée préférentiellement au prorata des besoins (chauffage ou eau chaude sanitaire selon les fonctions assurées par la génération) du bâtiment modélisé par rapport aux besoins de l’ensemble des bâtiments alimentés par cette génération. La méthode à utiliser pour déterminer ces besoins est laissée à la libre appréciation de l’applicateur ;
    • si la détermination des besoins n’est pas réalisable pas l’applicateur, la puissance nominale à utiliser peut alors être calculée au prorata de la surface du bâtiment par rapport à la surface totale desservie (on entend ici par surface la surface SHON soumise à l’application de la réglementation thermique).

Les autres éléments (rendement du générateur, pertes à l’arrêt, puissance des auxiliaires, etc …) de la génération sont prises égales à celles de la génération à modéliser, ceux-ci étant, pour certains, proportionnels à la puissance nominale du générateur (puissance des auxiliaires).

Position de la génération Statut de la génération Description
Partie rénovée RTex élt/élt inchangée / changée valeurs par défaut ou valeurs initiales / valeurs du projet ou valeurs par défaut
Partie rénovée RTex globale inchangée ou rénovée avant / changée valeurs par défaut ou valeurs initiales / valeurs du projet ou défaut
Partie neuve RT2005 neuve valeurs du projet
Partie neuve RT2012 neuve valeurs du projet

(282) - L’utilisation du Titre V dédié aux PAC double service est-elle valable pour le respect du recours aux énergies renouvelables dans les maisons individuelles ou accolées ? (5 mai 2014)

Réponse

L’article 16 de l’arrêté du 26 octobre 2010 introduit l’exigence du recours à une source d’énergie renouvelable pour les maisons individuelles ou accolées.

Parmi les solutions proposées, on trouve :

  • démontrer que la contribution des énergies renouvelables au Cep du bâtiment, notée à l’aide du coefficient AEPENR, calculé selon la méthode de calcul Th-BCE, est supérieure ou égale à 5 kWhep/m².an ;
  • recourir à une production d’eau chaude sanitaire assurée par un appareil électrique individuel de production d’eau chaude sanitaire thermodynamique, ayant un coefficient de performance supérieur à 2, selon le référentiel de la norme d’essai prEN 16147.

L’utilisation du Titre V « PAC double service » peut permettre le respect de l’article 16 sous condition de respect de l’une de ces deux exigences.